Spontanée comme… un mois pour coudre une robe…

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Voilà voilà… Un mois ou presque que j’ai déménagé ici. Un mois pendant lequel j’ai continué, quotidiennement, à déballer mes cartons. D’ailleurs, je commence à peine à entrevoir le bout du tunnel, mais il reste encore quelques efforts à fournir. Et j’espère qu’une fois tout en place, je pourrai me retourner sur ces quelques semaines, satisfaite du travail accompli 😉

En attendant, comme je ne peux raisonnablement pas être au four ET au moulin – n’est pas Shiva qui veut – mes autres envies/besoins s’en retrouvent relégués dans un petit coin. Et autant te dire qu’ils commencent très sérieusement à faire la gueule.

 

 

Frustration et auto censure

 

Par exemple, j’ai eu énormément de mal à prendre du temps pour coudre alors que les vestiaires d’automne/hiver de mes 4 fantastiques sont quasi vides. On peut même carrément dire que ma MAC prend la poussière. La pauvre. Sur ce coup-là, je vais remercier l’été indien qui nous a permis de tenir jusque-là avec ce qu’on avait sous la main. Sauf qu’apparemment, il vient de décider de se faire la malle. Tu me diras, c’est pas comme si on était en Novembre dans 2 jours 😀 Il va donc falloir que je m’y colle urgemment. Et vu comment ça me démange, ça ne devrait pas être trop dur.

Forcément, ceci entrainant cela, je n’ai pas non plus beaucoup pris le temps de venir publier par ici. Je t’avoue que je flippe toujours un peu d’écrire dans le vide. Bah oui, je ne me voile pas la face, je n’écris pas QUE pour moi. Sinon, je tiendrais un journal intime. Et puis, comme je te l’ai dit la dernière fois, ou la fois d’avant, je ne sais plus, j’ai envie de partager d’autres sujets avec toi que ceux que j’ai l’habitude d’aborder. Mais en fait, je n’ose pas.

Comme souvent quand j’ai une idée, je commence par me dire qu’elle est bonne, et plus le temps passe, plus j’auto sape mes convictions. Et là, je viens de mettre les deux pieds dans la phase « laisse tomber, c’est de la merde ». Tu n’imagines même pas tous les sujets que j’ai enterré avec cette épitaphe. Une véritable hécatombe. Bienvenue au pays de l’auto censure.

 

 

Spontanée comme une robe (Her Little World)

 

Donc aujourd’hui, histoire de ne pas bousculer Mémé (moi, donc), on va rester en terrain connu, et on va causer couture avec ma presque unique réalisation du mois de Septembre. Le costume de Link de Julie ayant été réalisé en une journée, le 2 Septembre, et cette robe ayant été commencée quasi dans la foulée, on peut donc la considérer comme étant l’un de mes pires projets boulets. Un mois pour coudre une robe kimono, bonjour la loose.

A la base, je comptais la finir pour la photo de classe. Raté. Mais, comme toujours, j’ai des circonstances atténuantes… Le mois de Septembre ne m’aura pas épargné côté microbes, et j’ai passé environ la moitié du mois malade comme un chien. Ça faisait d’ailleurs bien longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Incapable de me concentrer sur ma MAC, je me suis reportée sur mon ordinateur, et tu connais la suite.

Mais tout de même, un mois pour coudre ça… C’est un peu la honte non ? Ouais, non. T’as raison. Mais quand même…

 

 

L’ironie du sort

 

Ce qui est finalement drôle dans tout ça, c’est que je crois que c’est bien la première fois que je couds un patron dont j’arrive autant à faire mentir le nom.

Spontanée.

Alors, déjà, le patron ne date pas d’hier. Il doit bien avoir 3 ans. Comme souvent, j’ai adoré ses courbes au premier regard, j’ai craqué, et puis je l’ai laissé dans un coin. Classique. Autant l’engouement a été spontané, autant la mise en pratique l’a été beaucoup moins 😉

Après avoir fait l’inventaire des fringues des minus à la rentrée, et en accord avec l’imminence de la photo de classe, j’ai décidé d’attaquer ma to do list par une robe pour mon Émilie jolie. J’ai donc excavé mon patron en me disant que c’était enfin l’occasion ou jamais, vu que Julie est désormais bien trop grande pour la quasi totalité de mes patrons enfants, et que je me vois mal coudre des robes à Camille ou Simon…

Le choix du tissu principal s’est imposé de lui-même. J’avais un superbe coupon de velours milleraies rose brodé de fleurs et de papillons rehaussés de sequins offert par ma cops Mariekinapasdeblog. Une merveille que je réservais évidemment à ma Princesse tornade. Le choix du tissu contrastant a été, quant à lui, bien plus douloureux… Et je crois qu’on a frôlé la catastrophe. Je me fais peur parfois.

Au final, la maladie, les choix, et les priorités mis à part, cette robe se coud presque toute seule. Aucune réelle difficulté technique à déplorer, à part peut-être la pose de passepoil et l’empiècement dos qui demande un poil de concentration et de minutie. Une couture relativement simple et agréable.

Ces détails ne sont-ils pas merveilleux ?

 

 

Spontanée comme une séance photo

 

Après un mois à entendre « Dis Maman, tu l’as finie ma robe ?« , il aurait été indécent de ne pas la laisser la porter le plus vite possible. Sauf que, et tu me comprendras certainement, PAS DE PHOTOS, PAS DE ROBE ! CQFD.

Et c’est là que le miracle fut ! Enfin ! La touche finale apportée à cette merveille a réussi à invoquer une jolie fin de journée qui m’a permis d’improviser vite fait bien fait une petite séance photo et de profiter de cette chaude lumière de soleil couchant que j’aime tant.

Une chose est sûre, c’est qu’elle au moins, elle est 100% spontanée 😀

Je regrette juste un peu de m’être ratée au moment de la découpe. J’avais prévu de rallonger en 8 ans… Dommage. Et si je voulais pinailler, je dirai que les liens dans le dos sont bien trop longs. D’ailleurs, si tu as une astuce pour faire de jolis nœuds, je suis preneuse.

Coquine un jour, coquine toujours, non ? Mais qu’est-ce qu’elle a grandi… oO

Je suis fière et soulagée d’avoir enfin terminé et blogué cette jolie robe. Un projet de moins, place au prochain.

Je te promettrais bien de revenir vite, mais d’une, je n’ai plus rien à te montrer pour l’instant, et de deux, j’ai un peu le sentiment que mes promesses ne sont que rarement tenues.

Je vais donc me contenter de te souhaiter du bon temps jusqu’à la prochaine fois.

Et si vraiment ça t’intéresse que je te parle d’autre chose que de couture, de crochet et de tricot, n’hésites pas à me le dire. Ça m’aidera peut-être à vaincre mes réticences.

Tschuss 😉