The Flower Power

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Comme je te l’ai déjà dit la dernière fois, ce début d’été aura eu pour principal effet de me transformer en véritable pile atomique. C’est bien simple, je ne pense pas avoir jamais été aussi productive qu’en ce mois de juin… Et il semblerait que mon rendement soit en fin de compte proportionnel à mon niveau de surbooking. Va comprendre, Charles…

Parce que je te rassure, ou pas, mais moi aussi j’ai subi cette dernière ligne droite de l’année scolaire. Moi aussi, j’ai la sensation légèrement perturbante d’avoir été séquestrée dans Space Moutain ces trois dernières semaines, et de m’être encore retrouvée catapultée au milieu de l’année civile, comme ça, ni vu ni connu je t’embrouille. Sur ce coup-là, je citerai bien ce grand philosophe du XXème siècle qu’est Léo Getz, mais j’aurai peur de paraitre un peu trop vulgaire… et celles qui me connaissent savent parfaitement que ça ne me ressemble pas (ah ah ah…) =D Pour rester propre, et comme dirait Arlette: « Travailleurs, travailleuses, on vous exploite, on vous spolie » ! Putain de bordel ! Mais qui m’a volé mon mois de juin !!!

Après ce court paragraphe revendicatif, revenons-en à nos petites fleurs, vu que c’est bien de ça dont il s’agit aujourd’hui.

 

Alice Top de Tessuti Fabrics

 

Forte de ma dernière expérience de couture égoïste, et considérant la vacuité de ma garde-robe, je me suis quasi exclusivement consacrée à de la couture pour moi.

Après m’être cousu une série de débardeurs (que je te montrerai tout bientôt), j’ambitionnai de me faire un short. Mais je ne devais pas encore être assez mûre pour ce projet, et c’est finalement une tunique d’été toute légère qui est sortie de sous mon pied de biche.

En fouillant dans mes patrons PDF, je suis tombée sur une jolie tunique aux allures aériennes, Alice de Tessuti Fabrics.

Venant tout récemment de craquer ma gaine chez Les coupons de Saint-Pierre sur 3 x 3 mètres de tissus à fleurs trop magnifaïk (et à un prix défiant toute concurrence), je n’ai pas eu à chercher bien longtemps LE coupon qui accueillerait ma nouvelle tunique.

Ce n’est qu’une fois le « yoke » (trad.: empiècement, ndlr) assemblé que j’ai commencé à émettre quelques doutes sur l’effet mèmèrisant de ce si joli tissu…

Malgré cette soudaine réticence, je suis tout de même allée au bout du projet. J’ai une fâcheuse tendance à toujours douter du résultat de mes expériences en cours de réalisation, pour finir par être presque systématiquement agréablement surprise du résultat.

Cette fois encore n’a pas dérogé à cette « règle ».

En fin de compte, j’aime beaucoup cette tunique et la très grande simplicité de son montage, malgré quelques petits soucis de raccords entre mes mancherons et mes emmanchures… certainement dû à un manque de précision de ma part… Mais encore une fois, à part à fourrer son nez sous mes aisselles, je pense qu’on n’y voit que du feu 😉

Je suis amplement satisfaite de cette tunique, mais… parce qu’il y a un « mais », elle est légèrement trop grande. Le dos a tendance à bailler, et c’est entièrement de ma faute. Il semblerait que je sois dans l’incapacité totale de prendre moi-même mes mesures correctement. Ce qui fait que je me suis fait une taille L alors qu’une taille M aurait amplement suffi. Entre le manque de confiance en moi et ma gourdasserie mon cœur balance.

Sur les photos, ce n’est pas évident, mais les emmanchures sont donc légèrement trop grandes, ce qui laisse apercevoir mon soutient gorge. Je t’avoue que ça ne me traumatise pas plus que ça, mais c’est quand même dommage… Et je trouve que les mancherons dépassent un peu trop de mes épaules. On est loin de l’effet Goldorak, mais quand même…

Au final, je râle, mais je l’ai déjà portée plusieurs fois et je l’aime vraiment beaucoup ! Je me sens parfaitement à l’aise dedans et le tissu est d’une telle douceur et d’une telle légèreté…

Une chose est certaine c’est qu’elle fera partie des heureux élus qui finiront dans ma valise pour ces vacances d’été qui s’approchent à grands pas. Et c’est fou comme j’ai hâte… Pas toi ?